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2. Quelques notions sur la malvoyance et ses causes 3. Les photorécepteurs 4. Les mouvements oculaires Les cônes et les bâtonnets ont des fonctions différentes dans le Les mouvements oculaires sont un autre paramètre indispensable système visuel. Les cônes assurent le codage de l’information de la vision puisqu’ils modifent les images formées sur la rétine. La malvoyance visuelle en lumière du jour (photopique). Ce sont eux qui assurent Ils sont assurés par les muscles oculomoteurs fxés d’une part sur et ses causes la perception de la couleur. Les bâtonnets, beaucoup plus sensibles la sclère et d’autre part à l’intérieur de l’orbite. Ils permettent les à de très faibles luminosités, prennent le relais lorsque les cônes mouvements verticaux, horizontaux et de rotation du globe et ne fonctionnent plus. Ils permettent l’adaptation rétinienne à sont commandés par des centres nerveux spécifques logés dans l’obscurité. Les bâtonnets contiennent beaucoup plus de pigment le système nerveux central. photosensible que les cônes et la vitesse de renouvellement des disques contenant la rhodopsine est plus rapide. Les mouvements de vergence permettent de fxer un objet du regard. C’est en effet le mouvement que les yeux réalisent lorsque Codage et traitement de l’information visuelle l’on veut observer un objet situé dans le champ de regard. Il permet d’amener l’image de l’objet sur les fovéas de chacun des deux yeux. La transduction, c’est-à-dire la transformation de l’image rétinienne en infux nerveux, a lieu dans le segment externe des récepteurs Les saccades sont des mouvements rapides des globes oculaires. visuels (le segment interne assurant la vie de la cellule). Ces segments C’est le mouvement qu’effectuent les yeux lorsqu’ils explorent le externes renferment le pigment photosensible, la rhodopsine, panorama. L’amplitude peut varier de quelques minutes d’angle composée d’une protéine appelée opsine sur laquelle est fxée le à quelques degrés et leur durée est de 10 à 80 millisecondes. rétinène, un aldéhyde de la vitamine A, fournie par l’alimentation et apportée par le système circulatoire. Sous l’effet de la lumière, Le mouvement de poursuite est un mouvement lent, involontaire et la structure chimique du rétinène se modife et crée une différence automatique que l’on effectue lorsqu’on suit un objet en déplacement. de potentiel (courant électrique) qui chemine à travers les cellules Il est produit sans temps de latence pour que la vision ne soit d’intégration bipôlaires, ganglionnaires puis le long du nerf optique jamais interrompue. jusqu’au cortex. Pour les cônes, qui permettent la perception des couleurs, trois types Le nystagmus physiologique (opto-cinétique) est un mouvement Basse Vision Pratique de récepteurs sont distingués en fonction de leur spectre d’absorption : complexe composé de poursuites et de saccades de rappel. On peut celui qui absorbe essentiellement les courtes longueurs d’ondes (S l’observer, par exemple, sur une personne qui regarde un paysage « bleu » avec pic d’absorption à 420 nm), celui qui absorbe les par la fenêtre d’un véhicule en mouvement. Le nystagmus permet moyennes (M « vert » avec pic d’absorption à 530 nm) et celui qui de suivre une partie de la scène visuelle puis de revenir vers un autre absorbe les longues (L « rouge » avec pic d’absorption à 560 nm). point de fxation, puis de le suivre à nouveau, et ainsi de suite… Le traitement de l’information Notons que : Les cellules horizontales, bipolaires, amacrines et ganglionnaires • La vision n’est possible que parce que les yeux sont en permanence participent à l’intégration de l’information provenant des cellules animés d’un micro-nystagmus, mouvement de rafraichissement visuelles. Les axones des cellules ganglionnaires constituent le nerf de la stimulation indispensable à la perception. S’il n’y avait pas optique qui projette les images vers le cortex après être passées ce mouvement imperceptible et constant des yeux la perception par le chiasma, les corps genouillés latéraux et colliculus supérieurs, s’éteindrait. différents sièges d’analyse préalable de l’image (fgure 5b). • Le nystagmus pathologique, dont nous parlerons au paragraphe 2E3, est dû à une difficulté de maintien de la position du regard induite par des causes neurologiques cérébelleuses ou Figure 5 : Traitement de l’information vestibulaires. corps géniculé latéral chiasma © Essilor International © Essilor International a) Coupe schématique de la rétine b) Trajet de l’infux visuel. Les rétines temporale gauche et nasale droite se projettent dans le cortex gauche et les rétines temporale droite et nasale gauche, dans le cortex droit 11 Copyright © 2013 ESSILOR ACADEMY EUROPE, 13 rue Moreau, 75012 Paris, France - Tous droits réservés – Divulgation et reproduction Interdites Copyright © 2013 ESSILOR ACADEMY EUROPE, 13 rue Moreau, 75012 Paris, France - Tous droits réservés – Divulgation et reproduction Interdites